Par Caroline Coulombe, Université du Québec à Montréal (UQAM); Diane Alalouf-Hall, Université du Québec à Montréal (UQAM) et François Audet, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Ouverture des écoles, des commerces, des chantiers de construction… Chaque jour, les gouvernements Legault et Trudeau dévoilent de nouveaux plans du scénario de déconfinement.
Chaque annonce suscite son lot d’émotions. Certains s’impatientent, car la sortie de crise leur paraît trop lente. D’autres se sentent bousculés. Ils exigent des certitudes avant de retourner à une vie « normale ». Malgré l’incertitude, malgré la peur, malgré les émotions, l’après-crise se prépare, en parallèle de la gestion de crise. Comme individus, comme organisations, comme société, il faut gérer la suite non pas en dépit des émotions, mais bien en tenant compte de celles-ci.
Nos travaux interdisciplinaires sur les crises et l’action humanitaire, dont nous portons activement le leadership, démontrent le rôle que jouent les émotions dans le changement qui survient pendant et après une crise. Voyons un peu la dynamique de gestion d’une crise. C’est une succession de prises de décisions dans des moments de grande incertitude et ambiguïté, avec des informations partielles et parfois contradictoires, à un rythme accéléré.
La version intégrale de cet article a été publiée sur La Conversation.