📣 Trump, qui gèle les fonds de l’USAID, il y a lieu de s’interroger.  📣

Pour en savoir davantage et suivre l’évolution de ce conflit et les impacts du gel de l’USAID, nous vous proposons une revue des interventions des membres de l’OCCAH dans les médias. Nous vous invitons à rester à l’affût !

• 3 février 2025 (François Audet, IEIM) : Sommes-nous prêts ?
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• 3 février 2025 (François Audet, Le Devoir) : Entrevue avec François Audet | La trêve sera-t-elle durable à Gaza?
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• 29 janvier 2025 (François Audet, Radio Canada) : Gel des aides fédérales américaines : Entrevue avec François Audet
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• 27 janvier 2025 (François Audet, Radio Canada) : Aide humanitaire à Gaza : Entrevue avec François Audet, professeur
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• 21 janvier 2025 (François Audet, Radio Canada) : Zain Haq bientôt expulsé ; et offensive anti-immigration de Trump
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• 15 janvier 2025 (François Audet, Journal de Montréal) : La trêve permettra d’aider une population au bord de la famine
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• Les Rendez-vous Gérin-Lajoie (RVGL) de l’IEIM (Institut d’études internationales de Montréal),
  Du 9 au 11 avril 2025 : Le retour de Donald Trump
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• 5 mars 2025 (François Audet, La Presse) : À quoi sert vraiment l’aide internationale ?
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• 31 mars 2025 (François Audet, et David Morin, La Presse) : Le Canada doit révolutionner sa politique étrangère
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• 14 avril 2025 (Sara Farley, Blogue Un seul monde) : La crise de l’USAID : le reflet de dynamiques de dépendance
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• 6 février 2025 (Nelson Duenas, La conversation) : Trump’s push to shut down USAID shows how international development is also about strategic interests 
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• 17 avril 2025 (Marie-Claude Savard et Katherine Robitaille, La conversation) : Le démantèlement de l’USAID a aussi des impacts sur les organismes d’aide canadiens et les communautés
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Prémisses d’une situation préoccupante en janvier 2025 :

📣 La trêve n’est pas un accord de paix. Seulement, elle permet aux gazaouis, en situation d’urgence humanitaire, de vivre sur des ruines, sans entendre les bombes. Et lorsque les discussions et négociations deviennent un dialogue entre Netanyahou, sous mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité.  📣

Après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, une trêve fragile est entrée en vigueur le 19 janvier. Elle marque une pause dans les combats, permettant aux Gazaouis de ne plus entendre les bombes ; cependant, elle n’est pas un accord de paix. Elle précède des discussions et des négociations aux scénarios incertains. L’autorité palestinienne a perdu sa légitimité, tandis que des centaines de milliers de Palestiniens retournent vivre sur des ruines, entre mer et murs qui les enclavent (Le Devoir, 2025).

Le conflit a causé entre 45 000 et 60 000 morts, avec 15 000 personnes encore portées disparues sous les décombres. La priorité actuelle est l’aide humanitaire, incluant la lutte contre la malnutrition, l’accès à l’eau potable et les soins aux blessés, dont de nombreux amputés. La totalité des hôpitaux est détruite ou en partie, et les soins reposent sur des cliniques mobiles et des organisations internationales. Malgré l’urgence, l’accès humanitaire à Gaza reste limité. Les camions de ravitaillement entrent au compte-gouttes, soumis à des contrôles israéliens stricts, notamment à la frontière de Rafah. L’aide humanitaire prend peu à peu la forme d’abris temporaires sur les débris (Le Devoir, 2025).

En parallèle, des négociations se poursuivent pour la libération des otages, avec l’implication du Qatar, de l’Égypte et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Cependant, la situation politique complique les perspectives de paix. En effet, lorsque les discussions et négociations s’instaurent autour d’un dialogue entre Benyamin Netanyahou, sous mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité, et Donald Trump, qui gèle les fonds de l’USAID, il y a lieu de s’interroger. Et ce, d’autant plus lorsque les propositions de résolution du conflit tournent autour d’un contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis, incluant le déplacement de la population palestinienne vers des pays tiers.

François Audet, qui a participé au Forum Espace Humanitaire européen à Annecy début février, relate des échanges riches, intéressants – et inquiétants – surtout au regard de la situation à Gaza et aux États-Unis. Il témoigne « du climat alarmant qui y règne. Le ton des conversations est grave : la société civile est en état d’alerte face au démantèlement méthodique du système multilatéral orchestré par les États-Unis. Des décennies d’efforts pour établir et préserver un cadre de normes, de droits et d’aide internationale sont en train d’être balayées en quelques semaines. » (IEIM, 2025).

Les prochaines semaines seront déterminantes : la trêve doit tenir afin de garantir l’accès à l’aide humanitaire et amorcer une réflexion sur la reconstruction. Seulement, l’avenir est incertain, et un accord pour une paix réelle semble encore hors de portée. Comme le souligne François Audet : « L’heure est grave. Il est impératif que notre société civile prenne la pleine mesure de ces bouleversements et se mobilise pour préserver les règles de droit avant qu’il ne soit trop tard. » (IEIM, 2025).

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