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Appel à communications, CIMPCA 2025, Conférence internationale sur le management de projet en contexte africain

22 avril 2025

📣 Appel à communications, CIMPCA 2025, Conférence internationale sur le management de projet en contexte africain 📣

Enjeux et opportunités pour la gestion de projet en Afrique : vers des approches contextualisées, éthiques et durables. Une conférence qui aura lieu à l’Université Senghor, Alexandrie – Égypte, du 17 au 19 novembre 2025

🗓️ Date limite de l’appel à communication : 29 mai 2025

👉 Contact de l’appel communications : CIMPCA2025@usenghor.org

Calendrier général de soumission 

  • 17 avril 2025 Diffusion de l’appel à communications 
  • 29 mai 2025 Date limite d’envoi des résumés de communication 
  • 22 juin 2025 Communication de la décision d’acceptation ou du refus des propositions de communication aux auteurs principaux 
  • 15 juillet 2025 Date limite d’inscription à la Conférence au tarif préférentiel 
  • 10 septembre 2025 Date limite d’envoi des articles complets 
  • 15 septembre 2025 Présentation du programme détaillé 
  • 15 septembre 2025 Date limite d’inscription à la Conférence au tarif normal 
  • 17-19 novembre 2025 Conférence à l’Université Senghor à Alexandrie (Égypte) 

 

Rappel des dates de la Conférence 

  • 23 juin 2025 Ouverture des inscriptions 
  • 15 septembre 2025 Clôture des inscriptions 
  • 16 novembre 2025 Consortium doctoral 
  • 17-19 novembre 2025 Conférence à l’Université Senghor à Alexandrie (Égypte) 

Dans le présent document, les termes masculins employés pour désigner des personnes ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin. 

Pour cette première édition de la Conférence internationale sur le management de projet en contexte africain (CIMPCA), organisée à l’Université Senghor, opérateur direct de la Francophonie, les personnes intéressées sont invitées à soumettre un article sur une recherche en cours ou sur de bonnes pratiques. 

La conférence concerne plus particulièrement les enjeux liés aux projets financés par l’aide publique au développement qui doivent souscrire aux objectifs de développement durable (ODD) et aux aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). Elle s’adresse aux membres de la communauté universitaire et aux professionnels du management de projet. 

Pour la pré-conférence, il est prévu un consortium doctoral qui constitue une opportunité privilégiée pour les doctorants africains, les jeunes diplômés des universités du continent africain ainsi qu’à toute personne intéressée par le management de projet en Afrique. Ce consortium propose une série de sessions axées sur le développement de carrière en recherche et en enseignement en management de projet. Par le biais d’ateliers animés, de discussions interactives et d’opportunités de réseautage, les participants enrichiront leurs compétences dans leur domaine. Cette rencontre offre également la possibilité de recevoir des conseils personnalisés et un soutien de qualité, en plus de multiplier les occasions pour que les participant(e)s tissent des liens précieux avec d’autres universitaires africain(e)s. 

 

Appel à communications 

Notre époque est caractérisée par des transformations profondes et accélérées (Nekka et Hernandez, 2022). L’Afrique se situe actuellement au coeur d’une phase cruciale de transition, désignée sous le nom de « décennie de l’action » dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Celui-ci prône une reconstruction ambitieuse en ces termes : « Mieux reconstruire : une Afrique verte, inclusive et résiliente, prête à réaliser l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063 ». Cette vision témoigne de la volonté collective des acteurs pour promouvoir des approches novatrices en gestion de projet afin de relever les nombreux défis liés au développement du continent africain. 

Un consensus croissant se dégage parmi les chercheurs quant à l’importance stratégique des projets comme leviers essentiels pour atteindre les objectifs de développement, tant dans les secteurs publics que privés. Toutefois, il est impératif de concevoir des modèles et des pratiques de gestion de projet adaptés aux spécificités et aux dynamiques propres à l’Afrique (Ika, 2005 ; de Sardan, 2021). Le continent alloue en effet des ressources considérables au développement d’infrastructures publiques, notamment dans les secteurs des transports (routes, chemins de fer), de la santé et de l’éducation, notamment les écoles et les hôpitaux (Gil et al., 2019 ; Su, 2020). 

Des exemples emblématiques de cette tendance incluent la construction de la nouvelle capitale administrative égyptienne, nécessitant plus de 40 milliards de dollars, et la raffinerie du milliardaire nigérian Aliko Dangote, évaluée à 20 milliards de dollars (Jeune Afrique, 2023, 2024). En parallèle, l’Afrique intensifie ses efforts pour renforcer ses capacités face à des défis globaux tels que les changements climatiques et les crises sanitaires (Andrews, 2018 ; Kacou et al., 2022). Selon la Banque africaine de développement (BAD), atteindre les Objectifs du développement durable (ODD) exige un investissement annuel de 170 milliards de dollars dans les projets d’infrastructures (BAD, 2018). 

Les projets de grande envergure réalisés en Afrique soulignent un défi fondamental pour le continent, notamment la maîtrise de la gestion de projet. Considéré comme l’art et la science de concevoir, planifier, mettre en oeuvre, suivre et évaluer un projet (Okereke, 2020 ; Ika et al., 2021), cette discipline joue un rôle clé dans la concrétisation des ambitions de développement. Pourtant, l’Afrique semble rencontrer des obstacles majeurs dans ce domaine. Un nombre significatif de projets ne répondent pas aux attentes des parties prenantes, tant en termes de performances à court terme qu’en termes d’impact durable (Diallo et Thuillier, 2005 ; Ika, 2012, 2018 ; Andrews, 2018 ; Higginbottom et al., 2021). 

Les causes de ces contre-performances sont nombreuses et interdépendantes. Elles incluent le biais d’optimisme, une identification inadéquate des besoins, un décalage entre les outils de planification et la réalité du terrain, une surestimation des capacités de mise en oeuvre, un leadership défaillant, des pratiques de corruption, un manque de participation des parties prenantes, ainsi qu’un environnement marqué par la complexité et l’incertitude (Ferguson et al., 2010 ; Williams, 2017 ; Ika, 2018 ; Damoah et al., 2018 ; Amoako-Gyampah et al., 2021 ; Kaboré et al., 2021 ; Gómez-Baggethun, 2022 ; Bandé et al., 2024). 

Face à ces défis, la recherche en gestion de projet en Afrique offre un potentiel considérable pour élaborer des solutions adaptées. Le continent a la capacité de façonner des théories et des pratiques spécifiques, en prenant en compte les particularités des contextes où ces projets se déroulent (Muriithi et Crawford, 2003 ; Kolk et Rivera-Santos, 2018 ; de Sardan, 2021 ; Cook-Lundgren et Girei, 2024). Cependant, les travaux portant sur les dimensions essentielles de la gestion de projet — conception, planification, exécution et évaluation — restent globalement insuffisants, notamment en Afrique francophone (cf. Colloque international sur les pratiques responsables de gestion de projets internationaux avec les Suds, 2024). 

Dans cette optique, la première édition de la Conférence internationale sur le management de projet en contexte africain vise précisément à combler cette lacune en encourageant des contributions scientifiques diversifiées. Les chercheurs en particulier des communautés francophones sont invités à soumettre des propositions de communications sur les deux axes thématiques suivants définis pour cet événement. 

 

Axe 1 : Gouvernance des projets – Défis et enjeux éthiques dans les secteurs public, privé et informel 

Cet axe veut enrichir notre compréhension des mécanismes de gouvernance et identifier des solutions innovantes, tant dans les secteurs formels qu’informels. Quelles sont les différentes dimensions de la gouvernance des projets dans tous les secteurs ? Quelles spécificités caractérisent la gouvernance des projets dans les secteurs informels ? Comment répondre aux défis importants auxquels font face les comités de direction et de pilotage ? Nous encourageons les contributions qui offrent une réflexion approfondie sur les divers niveaux de direction des projets, ainsi que sur les enjeux éthiques qui en découlent. 

 

Axe 2 : Projets et praxis – Réponses face aux perturbations 

Cet axe concerne l’étude des pratiques, actions et mesures mises en oeuvre par les parties prenantes pour soutenir, encadrer ou atténuer les effets des perturbations économiques, politiques et réglementaires sur les stratégies de développement durant le cycle de vie des projets, telles que l’initiation, la conception, la planification, la mise en oeuvre, le suivi, l’évaluation. Quelles compétences managériales, relationnelles et techniques sont essentielles pour gérer les projets en Afrique ? Enfin, comment favoriser la collaboration dans des environnements complexes et en constante évolution ? 

Les propositions combinant ces deux axes sont encouragées, ainsi que celles abordant les défis théoriques, méthodologiques, empiriques et normatifs découlant de l’étude des projets dans le contexte africain. 

 

Processus de soumission des communications 

Nous invitons les personnes intéressées par cette thématique, incluant la relève étudiante, à nous faire parvenir leur proposition d’ici le 29 mai 2025. 

 

Critères de sélection 

Les résumés longs seront évalués en double aveugle par deux évaluateurs anonymes selon les critères suivants : 

  • Intérêt, pertinence et importance du sujet ; 
  • Qualité de la documentation ; 
  • Cadre conceptuel ; 
  • Méthodologie et cohérence entre le cadre conceptuel et le cadre méthodologique ; 
  • Présentation et analyse des résultats ; 
  • Contribution théorique et managériale ; 
  • Qualité du style ; 
  • Présentation d’ensemble. 

Plusieurs types de soumissions seront acceptés pour la conférence : 

Article complet 

Soumission d’un résumé long (29 mai 2025). Les communications soumises par les auteurs seront proposées en format « résumé long » et devront respecter les consignes suivantes : 

  • 5 pages ou 3000 mots maximum (références, tableaux, schémas et graphiques inclus) ; 
  • Le résumé peut être rédigé en langue française ou anglaise (mais la présentation lors de la conférence se fera exclusivement en français) ; 
  • Format A4 et marges de 2,5 cm ; 
  • Calibri 12 et interligne 1,15 cm pour le corps du texte avec un espace après les paragraphes de 6 pts ; 
  • Le résumé doit obligatoirement contenir les éléments suivants : problématique et objectifs de la recherche, revue succincte de la littérature, approche/méthodologie, principaux résultats, discussion et principales contributions théoriques et managériales. Dans la mesure du possible, en fonction de la thématique de la recherche, le lien avec la thématique générale de la conférence sera explicité ; 
  • Les auteurs doivent envoyer une version sous format anonyme éliminant toute mention et/ou citation permettant leur identification. Pour apparaître dans le programme final de la conférence, au moins un auteur d’une communication acceptée devra être dûment inscrit au 1er septembre 2025. 

Envoi des textes complets en cas d’acceptation (10 septembre 2025). L’envoi du texte complet est facultatif. Cependant, seules les communications pour lesquelles un texte complet a été produit seront considérées pour la remise des prix. 

Certaines communications retenues pourront faire l’objet d’une bourse pour payer une partie des frais de voyage des personnes étudiantes, sous réserve d’obtention des fonds.

Les textes complets qui seront à transmettre en cas d’acceptation devront respecter les consignes de présentation ci-dessous : 

  • 7000 mots maximum (hors références bibliographiques et annexes) ; 
  • Calibri 12 pour le corps de texte avec un interligne de 1,15 cm et un espace après les paragraphes de 6 pts ; 
  • Calibri 10 pour les tableaux, les graphiques et la liste des références bibliographiques ; 
  • Format A4 et marges de 2,5 cm ; 
  • La version longue peut être rédigée en langue française, anglaise ou espagnole (mais la présentation lors du congrès se fera exclusivement en français) ; 
  • Les pages composant le texte sont numérotées en bas au centre à partir du numéro 1 ; 
  • La première page du texte contiendra le titre, le résumé, les mots clés, les noms, les statuts et les coordonnées de l’établissement ou du laboratoire de rattachement des auteurs ; 
  • Une plateforme de détection des similarités (plagiat) sera utilisée pour assurer l’originalité et l’intégrité des textes. 

Les communications proposées doivent être originales : ne pas être déjà soumises à l’évaluation ou avoir été acceptées dans un autre congrès, ainsi que de ne pas avoir été publiées ou à paraître dans des actes d’une conférence ou une revue académique. 

Les articles doivent être soumis par courriel à l’adresse suivante : CIMPCA2025@usenghor.org 

Recherche en cours : 

Entre 1 500 et 2 500 mots. Universitaires et praticien(ne)s en management de projet et dans les domaines connexes dont les résultats de recherche ont un impact sur la pratique sont encouragés à soumettre le résumé de leurs travaux en cours. Tous les travaux en cours soumis feront l’objet d’un processus d’évaluation en double aveugle . 

  • 2500 mots maximum (références, tableaux, schémas et graphiques inclus) ; 
  • Le résumé peut être rédigé en langue française ou anglaise (mais la présentation lors du colloque se fera exclusivement en français) ; 
  • Format A4 et marges de 2,5 cm ; 
  • Police Calibri 12 ; Interligne de 1,15 cm ; espace après paragraphes de 6 pts ; 
  • Le résumé doit obligatoirement contenir les éléments suivants : problématique et objectifs de la recherche, revue succincte de la littérature, approche/méthodologie, principaux résultats, discussion et principales contributions théoriques et managériales. Dans la mesure du possible, en fonction de la thématique de la recherche, le lien avec la thématique générale de la conférence sera explicité ; 
  • Les auteurs doivent envoyer une version sous format anonyme éliminant toute mention et/ou citation permettant leur identification. Pour apparaître dans le programme final de la conférence, au moins un auteur d’une communication acceptée devra être dûment inscrit au 15 septembre 2025. 

Les résumés des travaux en cours seront publiés dans les actes de conférence via le site web de la conférence. 

À la fin de la conférence, les meilleurs articles seront annoncés dans les catégories suivantes : 

  • Chercheur(e)s (universitaires) 
  • Étudiant(e)s 
  • Praticien(ne)s 
  • Consultant(e)s 

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Consortium doctoral 

La participation au consortium est une réelle opportunité pour les doctorant(e)s de proposer une présentation de l’avancée de leur travail doctoral en bénéficiant de retours constructifs de la part des chercheur.e.s confirmé(e)s. C’est également l’occasion de proposer une première communication de leurs travaux et de rencontrer la communauté de chercheur.e.s en sciences de la gestion. 

Frais d’inscription et de prise en charge à la conférence 

Inscription anticipée (avant le 15 juillet 2025) 

  • Enseignant(e)s – Chercheur(e)s 300 € 
  • Étudiant(e)s 200 € 
  • Praticien(ne)s 450 € 

Inscription tardive (après le 15 juillet) 

  • Enseignant(e)s – Chercheur(e)s 350 € 
  • Étudiant(e)s 250 € 
  • Praticien(ne)s 500 € 

NB : 

1. Le paiement des frais de participation donne droit à : un kit de participation ; le transport national (Caire/Alexandrie/Caire) ; un hébergement ; le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner ; les pauses-café ; une attestation de participation et/ou de communication. 

2. Ces tarifs sont valables pour un hébergement au sein des logements du Campus Senghor à Alexandrie et sous réserve de leur disponibilité. Si vous souhaitez prendre une chambre d’hôtel, vous devez prévoir un supplément de 110 € par jour. 

3. Les frais de participation des résidents à Alexandrie sont fixés à 100 € sans hébergement, et à 150 € avec hébergement (2 nuitées sous réserve de disponibilité). 

Comité Scientifique : 

  • ABDELLATIF Mahamat, PhD., Maître de Conférences des Universités Françaises en Sciences de Gestion, Université Senghor, Alexandrie (Egypte) 
  • AGBODJAN Edoé Djimitri, PhD., Maître-Assistant CAMES, Coordonnateur régional, Centre for Learning on Evaluation and Results for Francophone Africa (CLEAR FA), CESAG, Dakar, Sénégal 
  • BABA Sofiane, PhD, Professeur agrégé de management stratégique, Directeur de programme, École de gestion, Université de Sherbrooke (Canada) 
  • BENTAHAR Omar, PhD, Professeur des universités (HDR, PhD), IAE Metz School of Management, Université de Lorraine 
  • BLAIS Caroline, DBA, CPA, Professeure de comptabilité et de gestion, Université de Sherbrooke (Canada) 
  • BOIGEY Philippe, D.Sc. Professeur en gestion de projet, Université du Québec à Chicoutimi (Canada) 
  • BREDILLET Christophe, PhD, Professeur en gestion de projet, Université du Québec à Trois-Rivières (Canada) 
  • Appel à communications – CIMPCA2025@usenghor.org Page | 6 
  • FALSCHAU Raymond K. A. , DBA, CPA, CRM., Professeur de comptabilité et de gestion de projet, Université de Sherbrooke (Canada) 
  • GAGNON Stéphane , PhD., Professeur de gestion des technologies d’affaires et de projet, Université du Québec en Outaouais (Canada) 
  • IKA Lavagnon, PhD., Professeur titulaire, École de gestion Telfer, Université d’Ottawa (Canada) 
  • KAMDOUM KAMWA Ulrich Kevin, PhD., Doyen de la Faculté des Sciences Économique et de Gestion Economie Appliquée (FASEG), Université Internationale de Libreville (Gabon) 
  • LEROUX Marie-Pierre , PhD., Professeure agrégée, École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal (Canada) 
  • REY Linda, PhD, Professeure associée, Ecole nationale d’administration publique (ENA – Canada) 
  • SANÉ Seydou, PhD, Professeur Titulaire en Management de projet, Agrégé en Sciences de Gestion, Université Gaston Berger (Sénégal) 
  • SETODJI Claude M., PhD., Professeur à Carnegie Mellon University (Etats-Unis) 

 

Comité d’organisation international : Mahamat ABDELLATIF, Caroline BLAIS, Philippe BOIGEY, Raymond FALSCHAU, Lavagnon IKA, Ulrich Kevin KAMDOUM KAMWA, Marie-Pierre LEROUX, Mbairo MBAIGUEDEM, Claude Messan SETODJI. 

 

Comité d’organisation local : Mahamat ABDELLATIF, Magui ABDO, Rania EL GUINDY, Abdoul-Rachid HAROU GARBA, Ithiel KOTIN-DOFONTIEN, Ribio NZEZA BUNKETI BUSE, Amakoé SITTI, Félicité TAKOUDA. 

 

Contact : CIMPCA2025@usenghor.org 

Appel à communications – CIMPCA2025@usenghor.org

 

Lieu de la conférence 

La conférence se déroulera à Borg El Arab, dans le gouvernorat d’Alexandrie (Égypte), au siège de l’Université Senghor.Alexandrie est la deuxième métropole de l’Égypte après le Caire avec plus de 6 millions d’habitants. 

Fondée en 331 avant J.-C. par Alexandre le Grand, Alexandrie est une ville légendaire qui a joué un rôle majeur dans l’histoire de l’humanité. Située au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique, elle est rapidement devenue un centre culturel, intellectuel et économique incontournable du monde méditerranéen. 

La ville est surtout célèbre pour deux symboles de son rayonnement antique : 

  • La Bibliothèque d’Alexandrie, l’une des plus grandes et des plus prestigieuses bibliothèques de l’Antiquité, qui ambitionnait de rassembler tout le savoir du monde connu ; 
  • Le Phare d’Alexandrie, construit sur l’île de Pharos, considéré comme l’une des sept merveilles du monde antique et symbole de l’ingéniosité humaine. 

Au fil des siècles, Alexandrie a été un creuset de civilisations, où se sont croisées les influences grecques, romaines, chrétiennes et arabes. Elle a également été un foyer majeur pour les sciences, les arts et la philosophie, attirant des figures illustres comme Euclide, Plotin et Hypatie. 

Aujourd’hui, Alexandrie reste une ville vibrante et cosmopolite. Sa renaissance intellectuelle est incarnée par la Bibliotheca Alexandrina, inaugurée en 2002, qui rend hommage à son héritage tout en étant tournée vers les défis contemporains. Ce lieu unique, à la fois bibliothèque, centre de recherche et espace culturel, symbolise l’esprit d’ouverture et d’innovation qui caractérise Alexandrie depuis des millénaires. 

 

ADRESSE – Université Senghor à Alexandrie (https://www.usenghor-francophonie.org/) 

Pour vous inscrire, veuillez visiter notre site web ou nous contacter directement à l’adresse CIMPCA2025@usenghor.org. 

 

Certaines communications retenues pourront faire l’objet d’une bourse pour payer une partie des frais de voyage des personnes étudiantes, sous réserve d’obtention des fond

 

🗓️ Date limite de l’appel à communication : 29 mai 2025

👉 Contact de l’appel communications : CIMPCA2025@usenghor.org


Références 

Banque africaine de développement, BAD (2018). Perspectives économiques en Afrique. Abidjan. African_Economic_Outlook_2018_-_FR.pdf (afdb.org) 

Amoako-Gyampah, K., Acquaah, M., Adaku, E., & Famiyeh, S. (2021). Social capital and project management success in a developing country environment: Mediating role of knowledge management. Africa Journal of Management, 7(3), 339-374. 

Andrews, M. (2018). Public policy failure: ‘How often’ and ‘what is failure, anyway’? A study of World Bank project performance. Harvard University Center for International Development Paper No. 344, December. 

Bandé, A., Ika, L. A., & Ouédraogo, S. (2024). Beneficiary participation is an imperative, not an option, but does it really work in international development projects?. International Journal of Project Management, 42(1), 102561. 

Chrysostome, E. (Ed.). (2019). Capacity building in developing and emerging countries: From mindset transformation to promoting entrepreneurship and diaspora involvement. Springer. 

Appel à communications – CIMPCA2025@usenghor.org Page | 8 

Cook-Lundgren, E., & Girei, E. (2024). Ethics of Quantification and Randomised Control Trials in International Development: A Decolonial Analysis. Journal of Business Ethics, 1-14. 

Damoah, I.S., Akwei, C. A., Amoako, I.O., & Botchie, D. (2018). Corruption as a source of government project failure in developing countries. Project Management Journal, 49(3), 17–33. 

de Sardan, J. P. O. (2021). La revanche des contextes: Des mésaventures de l’ingénierie sociale en Afrique et au-delà. Editions Karthala. 

Diallo, A., & Thuillier, D. (2005). Une analyse de la perception des coordonnateurs de projets de développement en afrique. Région et Développement, 22, 195-218. 

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Kacou, K. P., Ika, L. A., & Munro, L. T. (2022). Fifty years of capacity building: Taking stock and moving research forward. Public Administration and Development, 42(4), 215-232. 

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Fukuda-Parr, S., Muchhala, B. (2020). The Southern origins of sustainable development goals: Ideas, actors, aspirations. World Development, 126, 2020. 

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Okereke, O.C. (2020). Achieving successful and sustainable project delivery in Africa: How to implement effective and efficient project management practices and policies. Routledge. 

Su, Z. (2020). Réussir vos projets d’affaires en Afrique. Presses de l’Université Laval. 

Vanguard News (2016). 19,000 projects abandoned in Nigeria, ex-BPP DG tells Senate. https://www.vanguardngr.com/2016/05/19000-projects-abandoned-nigeria-ex-bpp-dg-tells-senate/ 

Williams, M. J. (2017). The political economy of unfinished development projects: Corruption, clientelism, or collective choice? American Political Science Review, 111(4), 705–723. 

Banque mondiale (2021). Projets et opérations (banquemondiale.org) 

Appel à communications – CIMPCA2025@usenghor.org Page | 10 

 


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