📣 L’OCCAH sera présent lors d’une table ronde au 62e Congrès annuel de la Société québécoise de science politique (SQSP), avec une thématique clé portant sur les défis et enjeux de la crise migratoire en Amérique centrale selon les perspectives canadiennes 📣
🗓️ Un appel à communication est ouvert jusqu’au 15 février 2025 pour cette table ronde.
Le congrès : La Société québécoise de science politique (SQSP) tiendra son 62e Congrès annuel à l’Université du Québec à Montréal du 21 au 23 mai 2025. Par ce congrès, qui aura lieu exclusivement en présentiel, la SQSP poursuit son ambition d’être un espace de diffusion et de valorisation de la science politique en français, et ce, dans l’ensemble des champs qui composent la discipline et en font sa richesse.
La Table ronde :
- Responsable : Marc-André Anzueto, Université du Québec en Outaouais, Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaires (OCCAH), Équipe de recherche inclusion et gouvernance en Amérique latine (ÉRIGAL), marc-andre.anzueto@uqo.ca
- Section thématique : Relations internationales et politiques mondiales
- Date : entre le 21 et le 23 mai
Soumettre une proposition de communication :
- 🗓️ Date limite pour soumettre une proposition de communication : 15 février 2025
- 📍Envoi de la proposition de communication à Marc-André Anzueto : marc-andre.anzueto@uqo.ca
Résumé de l’activité : La gouvernance migratoire et le contrôle des frontières prend de plus en plus de place dans les discours et politiques en Amérique du Nord. En 2016, le Canada s’est joint aux États de l’Assemblée générale des Nations Unies qui ont unanimement adopté la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants. Cette déclaration a « déclenché des processus distincts visant à créer deux accords internationaux non contraignants : l’un pour les réfugiés (le Pacte mondial sur les réfugiés) et l’autre pour les migrants (le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières) ». En 2022, le Canada s’est joint aux autres États du continent américain en signant la Déclaration de Los Angeles sur la migration et la protection afin de développer une « migration sûre, ordonnée, humaine et régulière » dans un contexte d’urgence migratoire particulièrement criante en Amérique centrale. De la frontière sud du Mexique jusqu’à la région du Darién au Panama, des centaines de milliers de personnes transitent en quête d’un meilleur avenir vers le « Nord ». Seulement au cours du premier trimestre de 2024, l’Organisation internationale pour les migrations et l’Institut national mexicain des migrations soulignaient que plus de 1,4 million de migrants irréguliers en provenance de 177 pays étaient passés par le Mexique pour tenter d’entrer aux États-Unis. Le plus grand nombre de personnes provenaient notamment du Venezuela, du Guatemala, du Honduras, de l’Équateur, de Cuba et d’Haïti, des pays latino-américains notamment frappés par l’insécurité, la violence, l’extorsion, le narcotrafic et l’influence des gangs qui s’ajoutent à la pauvreté endémique. Toutefois, depuis l’élection de Donald Trump en novembre 2024, les menaces de déportations massives de milliers de personnes sans papiers font redouter le pire pour plusieurs centroaméricains entrées de manière irrégulière aux États-Unis. Qui plus cette possible expulsion massive d’immigrants illégaux aux États-Unis dès 2025 font craindre un afflux de demandeurs d’asile au Canada. Au Canada et au Québec, une série de mesures récentes visent déjà à réduire l’immigration temporaire, dont un moratoire sur l’immigration économique destiné aux étrangers souhaitant s’établir de façon permanente en territoire québécois. Si les objectifs humanitaires et collaboratifs promis par le Canada dans le cadre de la Déclaration de Los Angeles (2022) se sont caractérisés par des efforts mitigés et des mesures timides, comment se profile la gouvernance migratoire nord-américaine face à l’ampleur de la crise migratoire centroaméricaine en 2025? Quels seront les nouveaux enjeux sécuritaires, humanitaires et de droits humains en lien avec la crise migratoire d’Amérique centrale? Comment les gouvernements dits « progressistes » au Mexique, au Guatemala, au Honduras et en Colombie traitent ou traiteront ces enjeux migratoires? Est-ce que les causes profondes de la migration irrégulière d’Amérique centrale peuvent être atténuées? L’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaires (OCCAH) propose une première table-ronde pour stimuler la réflexion sur les défis passés, présents et à venir de la crise migratoire en Amérique centrale en combinant les perspectives issues du milieu de la pratique humanitaire et de la recherche universitaire.
Soumettre une proposition de communication :
- 🗓️ Date limite pour soumettre une proposition de communication : 15 février 2025
- 📍Envoi de la proposition de communication à Marc-André Anzueto : marc-andre.anzueto@uqo.ca