Contexte
La crise mondiale des réfugié-e-s à laquelle à laquelle nous sommes confronté-e-s est sans précédent. Elle se caractérise à la fois par un nombre record de personnes déplacées de force et par la durée croissante des crises de déplacements. Aujourd’hui, plus des 2/3 des réfugié-e-s à travers le monde, soit 13 millions de personnes, se trouvent en situation de déplacement prolongé et sans réelle perspective d’accéder à une solution durable. Les camps de réfugié-e-s, initialement conçus comme une réponse temporaire aux besoins urgents et essentiels des individus, se sont au fil des ans transformés en lieux de vie permanents, qui peinent cependant à répondre aux aspirations des personnes qui y sont cantonnées. Le développement d’opportunités économiques durables dans les camps et dans les communautés avoisinantes est un enjeu majeur pour la communauté internationale. L’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaires (OCCAH) encourage l’adoption d’une approche de chaîne de valeur afin d’offrir aux populations vulnérables des opportunités de création d’emplois décents, durables apportant une valeur ajoutée, au moins sur les marchés locaux.
Project
« Value Chain as Framework for the Design of International Humanitarian Response in Protracted Conflict ».
Equipe

Priscyll Anctil Avoine
Chercheure et Professeure adjointe à la Swedish Defence University Stockholm en Suède
Priscyll Anctil Avoine est chercheure en études féministes sur la sécurité et professeure adjointe au Département des études sur la guerre à la Swedish Defence University (Suède). Auparavant boursière postdoctorale Vinnova/Marie Curie/CRSH (Lund University, Suède), elle a obtenu son doctorat avec excellence à l’UQÀM (Canada, 2022) en science politique et études féministes.
Ses deux principaux axes de recherches portent sur 1) les perspectives féministes dans les conflits armés contemporains et ; 2) les méthodologies et pédagogies féministes décoloniales dans la recherche en terrain difficiles ainsi que dans le travail communautaire avec des collectives et ONGs opérant dans le domaine du développement et de la consolidation de la paix.
Son expertise s’étend au-delà de l’université en ce qu’elle a plus de 10 ans d’expérience dans la formulation de projets de recherche collaboratifs, interdisciplinaires et multilingues sur le plan national et international, intégrant des partenariats clés avec différents acteurs tels que des agences de réintégration, des administrations publiques, des corps policiers, du personnel militaire, des collectifs féministes, des ONGs et des organismes gouvernementaux. D’ailleurs, elle a co-fondé et s’implique activement dans les activités de la collective féministe translocale et antiraciste, Fundación Lüvo.

Catherine Viens
Catherine Viens a un doctorat en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Pour sa thèse, elle s’intéresse aux pratiques locales d'empowerment des communautés qui luttent contre les projets d'exploitation des ressources naturelles en Inde. Elle s'intéresse plus spécifiquement aux pratiques qui mobilisent les institutions locales de gouvernance dans le contexte fédéral indien. Ses recherches s'inscrivent dans les champs de l'écologie politique féministe et des études féministes du fédéralisme. Après avoir effectué un baccalauréat en relations internationales à l’Université de Sherbrooke, elle a fait une maîtrise en Droit international et politique internationale appliqués dans la même institution. En 2015, elle a été observatrice à la 21ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21) où l’Accord de Paris a été adopté. À l’été 2019, elle a été accueillie comme chercheure invitée au Centre for Multilevel Federalism de l’Institut des Sciences sociales à New Delhi. Elle est actuellement coordonnatrice à la recherche pour le Centre d’études et de recherche sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora (CÉRIAS) et membre étudiante du Centre de recherches interdisciplinaires sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ) et du Centre d'analyse politique : Constitution et fédéralisme (CAP-CF). Depuis septembre 2020, elle est responsable aux projets spéciaux à l'Institut d'études internationales de Montréal (IEIM) où elle coordonne notamment le volet des activités en lien avec le projet de l'Institut de la diplomatie du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec. Elle est finalement une chercheure impliquée dans le milieu communautaire, notamment au sein de l’ONG Fundación Lüvo pour lequel elle rédige notamment des Policy Briefs en écologie politique féministe.

Barbara Gandemer
Gestion de programmes & projet | expertise en inclusion & intersectionnalité
Coordonatrice et Responsable des communication de l'OCCAH
Maîtrise en science de la gestion, M.Sc. (Mémoire Déposé, scolarité complétée - graduation prévue à l'automne 2025)
Forte de plus de 11 ans d’expérience dans le secteur privé, Barbara a entrepris une maîtrise en sciences de la gestion à l’ESG UQAM afin d’approfondir ses connaissances en planification, en évaluation et en coordination de projets dans des contextes complexes. Sa scolarité est complétée, et son mémoire de recherche — déposé en mai 2025 — est actuellement en cours d’évaluation (obtention du diplôme prévue à l’automne 2025). Parallèlement à ce parcours académique, elle assume les fonctions de coordonnatrice scientifique et responsable des communications à l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaires (OCCAH), à l’ESG UQAM.
Dans ce rôle, elle coordonne la programmation scientifique (organisation d’événements, rencontres de comités, animation de réseaux) et conçoit des stratégies de communication pour relayer les travaux de recherche menés en collaboration avec des chercheur·e·s, praticien·ne·s et acteur·rice·s institutionnel·le·s. Barbara participe également aux instances de gouvernance de l’OCCAH, contribuant aux réflexions stratégiques et aux prises de décisions collectives.
Son mémoire de recherche porte sur les enjeux d’inclusion et d’intersectionnalité dans l’évaluation et les indicateurs de projets. Dans le cadre de son parcours, elle a pris part à plusieurs activités scientifiques : animation d’un Midi humanitaire, participation à un panel et communication orale au 92e Congrès de l’ACFAS (mai 2025).
Dotée d’une solide expertise en planification, coordination interdisciplinaire, gestion des ressources, suivi, évaluation et leadership collaboratif, Barbara évolue avec aisance dans des environnements organisationnels complexes. Elle s’investit particulièrement dans le tissage de liens entre les sphères académique, professionnelle et institutionnelle, afin de soutenir la circulation des savoirs et la cohérence des initiatives dans un écosystème aussi dynamique que pluriel.

Candidate à la maîtrise – Profil recherche (ESG UQÀM)
Barbara Gandemer est étudiante en deuxième année de maîtrise à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, dans le profil recherche. Durant plus de 11 ans d’expérience professionnelle dans la gestion de projets graphiques multimédia, elle a collaboré avec divers corps de métier, allant des scénaristes aux programmeurs, tout en maintenant un lien étroit avec la clientèle. Cette approche multidisciplinaire lui a permis de concevoir en équipe des solutions stratégiques innovantes, tout en renforçant ses compétences en organisation et en communication. Forte de cette expérience, Barbara a choisi de retourner à l’université pour approfondir ses connaissances en gestion de projet. Son parcours académique a éveillé un intérêt croissant pour l’exploration des enjeux intersectionnels dans l’évaluation des projets d’aide internationale, une thématique qu’elle souhaite approfondir au doctorat en mobilisant le lien entre l’EDI par le principe de reliance d’Edgar Morin.

Marc-André Anzueto
Marc-André Anzueto est professeur adjoint en développement international à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Ancien boursier postdoctoral du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Fonds de recherche du Québec en Société et culture (FRQSC), il a mené entre 2018 et 2019 un projet de recherche intitulé « Contradictions des politiques canadiennes de droits humains au Guatemala et en Colombie (2009-2019) ». Diplômé de l’UQAM (Ph.D. Science politique, 2016), Marc-André Anzueto a enseigné des cours de relations internationales au sein de la Faculté de science politique et de droit (FSPD) en plus de collaborer avec de nombreuses unités de recherche de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM).

Rachida Bouhid

Karine Rajoelisolo Debergue
Responsable des communications, Observatoire canadien sur les crises et l'action humanitaires. Membre de la Chaire de recherche en gestion de projet, ESG-UQÀM. Candidate au doctorat, École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal.

Yannick Hémond
Yannick Hémond est professeur en résilience, risque et catastrophes au département de géographie de l’UQAM depuis 2019. Il détient un doctorat en génie industriel de Polytechnique Montréal. Il est également certifié Associate Member of Business continuity Institute et Facilitateur Lego© Serious Play™. Ses intérêts de recherche couvrent la gestion des risques, la gestion des catastrophes ainsi que la résilience des organisations. L’objectif étant de développer des outils pour accompagner les gestionnaires dans la prise de décision et l’évaluation de la capacité de leur organisation à fonctionner dans un environnement incertain.

David Morin

Marie-Claude Savard
Marie-Claude Savard est professeure chercheure, à la Faculté des sciences de la gestion de l’UQAM et à l’Université de Montréal et professionnelle de la gestion de projets avec 20 ans d’expérience dans le secteur à but non lucratif. Elle a obtenu un doctorat en administration en septembre 2023.
Au sein de l’Institut d’études internationales de Montréal, elle agit depuis janvier 2024 à titre de cheffe du projet intitulé « Acteurs locaux de la société civile haïtienne : perspectives de concertation pour l’émergence d’un État démocratique ». Elle est également membre du comité scientifique du blogue Un seul monde.
Pendant douze ans, elle a supervisé des programmes de développement et de coopération volontaire pour diverses ONG canadiennes. En tant que gestionnaire accréditée PMP, Marie-Claude s’intéresse à l’impact des pratiques de gestion occidentales sur les organisations de la société civile dans les pays du Sud.
Titulaire d’un baccalauréat en anthropologie culturelle de l’Université McGill et d’une maîtrise en gestion de projets de l’UQAM, elle a entrepris un doctorat en administration en 2017. Son parcours professionnel et universitaire fusionne anthropologie et gestion, et ses recherches portent sur la manière dont les ONG des pays du Sud affirment leur autonomie vis-à-vis de leurs donateurs et collaborateurs occidentaux.
Elle est la lauréate 2019 du prix du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).

Caroline Coulombe
Caroline Coulombe est professeure à L’ESG UQAM depuis 2013, docteure en management d’une double diplomation entre HEC Montréal (Canada) et l’EM Lyon (France). Ces deux écoles de commerce se situent parmi les 30 meilleures écoles au monde et ont permis d’allier la perspective positiviste nord-américaine aux courants critiques européens. Une réelle valeur ajoutée pour accompagner les organisations dans leurs différents processus managériaux humains et organisationnels. Caroline a par ailleurs obtenu sa maitrise en psychologie industrielle de New York University (NYU). Sa spécialisation en comportement organisationnel est devenue depuis plus de 15 ans le cœur de sa pratique auprès des organisations et de ses intérêts de recherche. Les liens entre les individus, les équipes et les organisations à travers les thèmes de profils de compétences, du leadership, des pratiques de management, de la gestion de crise et de la communication forment la base de ses intérêts de recherche et des formations auprès des cadres et gestionnaires.

Christine Persaud

Valériane Thool
Valériane Thool est doctorante en cotutelle internationale entre l’Université Toulouse 1 Capitole et à l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur le droit des investissements étrangers et la protection de la biodiversité marine. Elle est détentrice d’une Licence de droit (2012), d’un Master 1 en droit international, européen et comparé (2013), et d’un Master 2 en droit international et comparé (2014), durant lequel elle a écrit un mémoire de recherche sur la protection de la biodiversité marine en droit international. Elle a reçu le prix de Major de promotion de son Master 2 et est boursière de l’Institut d’étude internationale de Montréal (2018 ; 2019). Elle est chargée de cours depuis 2014 en droit international et en droit de l’Union européenne. Depuis septembre 2017, elle est la responsable recherche et contenu de l’Institut d’études internationales de Montréal. Valériane est également très impliquée dans les concours internationaux de procès simulés (Willem C. Vis moot et Philip Jessup moot) et les simulations (Simulation de l’OACI). Finalement, elle est la trésorière et membre du Conseil d’administration du Réseau francophone de droit international qui organise le Concours Charles Rousseau.

Diane Alalouf-Hall
Diane est docteure en sociologie.
À l’Observatoire Canadien sur les Crises et l'Aide Humanitaires (OCCAH), elle est membre de l’équipe de recherche du projet « Value Chain as Framework for the Design of International Humanitarian Response in Protracted Conflict » et de l'équipe "COVID-19, Pratiques collaboratives améliorées des interventions en situation complexe, urgente, humanitaire et internationale ancrées dans une approche de duty of care".
Au Réseau canadien de recherche partenariale sur la philanthropie (PhiLab) elle est membre de l'équipe de recherche du projet " Apports et limites des sciences sociales pour définir une vision systémique de la philanthropie: les professionnels-les de la gestion philanthropique au Québec".
Ses intérêts de recherche portent sur l’impact des pratiques occidentales normatives dans le contexte de solidarité internationale post catastrophe.
Champs d'expertise: Solidarité internationale; Relations humanitaires; catastrophes et risques dits naturels, résilience des communautés; philanthropie.

Walter Rei

Marie-Pierre Leroux
Marie-Pierre Leroux est professeure à l’École des sciences de gestion de l’UQAM et membre du comité scientifique de l’OCCAH. Elle est également codirectrice de l’axe de gestion stratégique des ressources humaines de la Chaire de recherche en gestion de projets. Marie-Pierre est titulaire d’un doctorat en relations industrielles et ses recherches portent sur deux domaines principaux: 1) la gestion et le partage des connaissances, 2) la gestion stratégique des ressources humaines dans le contexte de projets. Elle s’intéresse aux déterminants qui contribuent à l’efficacité des gestionnaires et des équipes de projet en démontrant l’impact des facteurs humains (tels que la personnalité, la capacité d’assimilation, les compétences interculturelles et relationnelles) et les facteurs relationnels (confiance, communication, pouvoir, subjectivité et réflexivité) sur le succès du projet et la capacité organisationnelle.

Mariana Sarmiento

Olivier Arvisais
Olivier Arvisais est professeur à la Faculté d’éducation de l’UQAM et directeur scientifique de l’OCCAH. Ses recherches portent sur deux axes: la didactique des sciences sociales aux niveaux primaire et secondaire et l’éducation dans les situations d’urgence. Le professeur Arvisais mène actuellement des recherches sur l’éducation dans les camps de réfugiés, la protection de l’enfant par l’apprentissage socio-émotionnel et l’éducation dans des contextes de conflit armé et de protoétat totalitaires. En tant que chercheur, il sert régulièrement de consultant pour plusieurs organisations internationales, notamment le secteur de l’éducation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

François Audet
Directeur général et membre du comité scientifique, Francois Audet est Professeur à l’École des Sciences de la Gestion (ESG) de l’Université du Québec à Montréal et Directeur général de l’Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire (OCCAH). Il est également Directeur de l'Institut d'études internationales de Montréal (IEIM), et membre de la Chaire de gestion de projet. Il est titulaire d’un doctorat de l’École d’administration publique (ENAP) qui porte sur les processus décisionnels des organisations humanitaires internationales par rapport au renforcement des capacité locales. Il a également été Visiting Scholar au Program on Humanitarian Policy and Conflict Research (HPCR) de l’Université Harvard. Avant d’entreprendre une carrière académique, François Audet a cumulé plus de quinze années d’expérience dans le domaine de l’aide humanitaire. Il a notamment été Chef de la délégation régionale de l’Afrique de l’Est et de l’Océan Indien pour la Croix Rouge canadienne et Directeur des programmes pour CARE Canada. Précédemment, il a travaillé plusieurs années en Amérique latine et en Asie du Sud-Est pour le compte du Centre canadien d’étude et de coopération internationale où il a agi à titre de chef des projets d’aide humanitaire. Il a participé à plus d’une centaine de missions humanitaires et d’appui technique dont en Haïti, en Colombie, dans la Corne de l’Afrique, et dans la région du Sahel. Ses intérêts de recherche portent sur les nouvelles pratiques de l’humanitaire, l’efficacité de l’action humanitaire envers les réfugiés et la politique d’aide canadienne au développement.

Eric Jean

Caroline Saint-Mleux

Louis de Lorimier

Gilles Rivard

David Morin

Anne Leahy