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28 septembre 2022

Lunettes féministes intersectionnelles pour envisager une localisation de l’aide inclusive et sensible au genre

Par Janyck Beaulieu, Katherine Robitaille, Rosalie Laganière-Bolduc, Sara Farley et Naomie-Jade Ladry

RÉSUMÉ

La COVID-19 a motivé les acteur·ice·s de l’humanitaire à repenser leurs pratiques pour tendre vers une plus grande localisation de l’aide. Cette dernière vise à mettre les acteur·rice·s des Suds au cœur des pratiques humanitaires. À l’aide d’un cadre théorique féministe intersectionnel et d’une analyse du contenu de documents sur la localisation de l’aide, cet article s’intéresse à la façon dont le genre et les différents rapports de pouvoir sont intégrés. Les résultats indiquent qu’il existe un manque d’intégration des rapports de pouvoir dans la documentation sur la localisation. Contribuer à la rendre plus inclusive nous semble essentiel.

ABSTRACT

The COVID-19 crisis has prompted humanitarian actors to rethink their practices in order to achieve a broader localisation of humanitarian aid. This new approach aims to recentre actors from the global South within humanitarian practices. In this article, the authors draw on an intersectional feminist theoretical framework and on the analysis of documents focusing on the localisation of humanitarian aid to study how gender and various power differentials factor into the localisation of humanitarian aid. The results indicate that power differentials are often not taken into account in documentation on localisation. It is therefore essential to bring more inclusivity to this field.

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