Patrick Charland, Université du Québec à Montréal (UQAM); Caroline Coulombe, Université du Québec à Montréal (UQAM); Jonathan Bluteau, Ph.D. ps.éd.; Nadia Turgeon, Université du Québec à Montréal (UQAM) et Olivier Arvisais, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Le gouvernement du Québec, à l’instar de nombreux systèmes éducatifs, a présenté le 27 avril son plan de réouverture prochaine des écoles primaires.
Dans son point de presse, le premier ministre, François Legault, a énuméré cinq raisons justifiant la réouverture des écoles. De notre point de vue, l’argumentaire présenté était maladroit et peu convaincant pour les parents qui se préoccupent de la santé de leurs enfants. En précisant que la situation est « sous contrôle dans les hôpitaux », le gouvernement a laissé sous-entendre que l’ouverture des écoles est de nature à entraîner des hospitalisations.
Plus tard, lors de la conférence de presse présentant les détails de la réouverture, le ministre Jean‑François Roberge a évoqué très brièvement quelques considérations qui justifient le retour à l’école.
Or, dans le contexte où les parents devront prochainement informer les commissions scolaires de leur décision de retourner, ou non, leurs enfants à l’école, il nous apparaît nécessaire d’insister sur les raisons fondamentales pour lesquelles il est nécessaire que le Québec rouvre, en mai prochain, ses écoles primaires.
La version originale de cet article a été publiée sur La Conversation.